Défaut de documentation chez Osenat pour un lustre de Maxime OLD

En mars 2014, la maison de ventes aux enchères OSENAT a vendu un lustre de Maxime Old, mais n’est pas parvenu à fournir suffisamment de preuves documentaires recevables. Affaire classée, nous l’avons fait pour elle !

 

Chez DOCANTIC PATROL nous enquêtons sur les erreurs d’identification, de datation et/ou de documentation des meubles du XXème siècle. Nous fournissons pour cela des preuves irréfutables issues de documentations d’époque. Besoin d’un exemple frappant ? En voici un.

 

OSENAT  a été interpellée par la DOCANTIC PATROL pour défaut de présentation de papiers : « Poor Literature » !

 

Le 29 mars 2014, la maison de vente aux enchères OSENAT a vendu un lustre en bronze pour 3.200 €. Estimé entre 3.000 € et 5.000 €, l’adjudication a du compter sur les frais acheteurs pour dépasser timidement l’estimation basse. Selon nos enquêteurs de la DOCANTIC PATROL, cette œuvre aurait sans aucun doute réalisé un prix bien supérieur si OSENAT n’était pas passé à côté de deux indices fondamentaux : 1. Ce lustre figurait dans le numéro d’avril 1947 de Mobilier & Décoration, et 2. … attendez la suite… Il s’agit d’une pièce unique !

 

 

 

Etre représentée dans un magazine d’époque a un impact significatif sur la valeur d’une œuvre, c’est indéniable. Mais le fait de prouver que l’on soit en présence d’une pièce réalisée à un seul exemplaire par un designer émérite, et non pas d’un meuble de production de masse qui finira en bois de chauffage, c’est une toute autre histoire… C’est comme enquêter sur un voleur d’oranges ou sur Mesrine, on n’est plus dans la même dimension !

Ci-dessus se trouvent l’extrait et la couverture du numéro d’avril 1947 de Mobilier & Décoration. Nos investigateurs ont poussé les recherches en contactant Olivier Old, fils de Maxime Old et ayant-droit. Les éléments ci-dessus lui ont été adressés. Voici sa réponse.

 

 

Dans cette affaire l’acheteur a fait le coup de la vente ! Mais qu’en est-il du vendeur ? Ce dernier ne mériterait-il pas autant d’attention que le client acheteur ? En passant par l’intermédiaire d’une maison de vente comme OSENAT, tout vendeur doit s’attendre à un service de qualité. En ne vendant le lustre de Maxime Old que pour un échantillon de sa valeur, le vendeur est ici lésé. Hold-up !

 

 

Crimes et délits fréquemment commis (plus d’infos ici) :

 

Défaut de papiers ! L’expert n’a pas fourni de preuves documentaires d'époque recevables. Verbalisé !

 

Acte de sorcellerie ! L’expert a fait une erreur significative de datation. Une affaire paranormale pour Mulder & Scully ! Gardé à vue !

 

Disparition de témoin ! Aucun artiste n’a été identifié par l’expert. Alerte enlèvement, comparution immédiate !

 

Usurpation d’identité ! L’œuvre a été incorrectement attribuée à un tiers. Et Picasso a peint la Joconde, hein ?! Ecroué !

 

 

 

La Fiche d’Information de la DOCANTIC PATROL

 

La mission de la DOCANTIC PATROL, par l’intermédiaire de nos enquêteurs méticuleux et dopés aux expressos ultra serrés, est d’enquêter sur les affaires qui polluent le marché du meuble XXème. Manque de documentation, non-identification, erreur de date ou d’identification, nous identifions les suspects et permettons que le rétablissement de la vérité fasse jurisprudence.

Chez DOCANTIC nous pensons que chaque artiste mérite d’être correctement identifié pour chacune de ses réalisations, et qu’un collectionneur devrait payer le juste prix pour son achat. Le marché de l’art est pollué par ces erreurs d’attribution et d’estimations malhonnêtes. En diffusant les photos originales d’œuvres du XXème siècle, DOCANTIC PATROL identifie et appréhende ces sur ou sous-estimations. C’est notre mission. Nous servons et protégeons les meubles du XXème siècle.

Basé à Los Angeles, DOCANTIC partage avec tout amateur d’art les informations gardées secrètes par une poignée d’individus depuis bien trop longtemps !